Goldstone Moss
Goldstone Moss est un grand garçon qui mesure 201 centimètres au garrot et pèse 980 kilos. Ses surnoms sont Mighty Moss et Mossi. Il provient d’Angleterre, où il travaillait comme cheval d’attelage. Le hongre de 15 ans vit avec Tine depuis 8 ans. C’est un cheval agréable mais sensible qui fait attention à son environnement.
Tine Kristensen
Tine a commencé l’équitation vers 11 ans, quand elle a acheté un cheval Fjord. Par la suite, elle est tombée amoureuse des chevaux belges. Mais, lors d’un salon équestre, elle a vu une calèche tirée par des Shires, et ce fut le coup de foudre ! Cette connexion avec la race Shire a perduré et, d’après Tine, ce sont des chevaux très faciles à gérer malgré leur grande taille.
Tine a fabriqué elle-même une partie du matériel de son doux géant.
Si vous rêvez de posséder un Shire
Si vous voulez aussi avoir un Shire, certains ajustements sont à faire pour créer les meilleures conditions possibles pour cette race. Par exemple, il faut s’assurer que les chevaux bougent un maximum pendant la journée pour éviter d’avoir des problèmes aux membres. Lors de l’achat d’un Shire, Tine recommande de vérifier les jambes à la recherche d’une anormalité. Ce n’est peut-être rien de grave, mais il faut absolument apporter le bon traitement si le cheval a des mites dans les fanons, par exemple. En outre, cherchez à l’avance un maréchal capable de s’occuper d’un tel cheval. Tine a souvent désespéré à ce sujet, car les maréchaux refusaient ses chevaux par principe, sans même les avoir vus. Mais même s’ils sont grands, ils ne sont pas pour autant difficiles à manipuler.
La plupart des propriétaires de chevaux veulent passer de longues années aux côtés de leur animal. Mais il faut savoir que les Shires sont un peu comme les grands chiens de race : ils ne vivent malheureusement pas aussi longtemps que leurs congénères plus petits.
Un ami pour la vie
Si certains ajustements sont nécessaires, rien n’est impossible tant que le cheval et son cavalier se font confiance. Une fois que vous apprenez à connaitre vraiment le Shire, vous avez un ami pour la vie. Peu importe le cheval dont vous rêvez, vous devrez toujours faire face à des défis, mais l’histoire de Tine prouve que tout est possible tant qu’on prend le temps de créer de la confiance et qu’on prend toutes les précautions associées à chaque cheval.
Par ailleurs, Tine veille à ne pas avoir trop de pissenlits et de trèfles dans ses prairies d’été, car ce sont des sources en nutriments que les Shires doivent consommer en faibles quantités. Donc, même si ces chevaux coûtent un peu plus cher en nourriture que les chevaux de sport classiques, il n’y a généralement pas besoin d’acheter beaucoup de compléments alimentaires.
Poursuivez vos rêves
Quand Tine a découvert la race, elle a immédiatement compris que ces chevaux sont très spéciaux et qu’ils occuperaient beaucoup de place dans son cœur. Quand elle parle de sa relation avec les Shire, elle le fait avec passion et amour. Il faut d’ailleurs souligner qu’elle est devenue une grande connaisseuse de la race. Ces chevaux n’étant pas toujours faciles à gérer, il est important d’avoir du soutien. Heureusement, Tine est bien aidée par son mari, et son fils de quatre ans qui apprécie également la compagnie de Moss, ce qui la ravit.
Les aspects à prendre en compte
Ce n’est pas un secret : avoir un Shire, c’est du travail. Cette race magnifique et douce ne convient pas à tout le monde. C’est du moins ce que pense Tine, qui possède des Shires depuis des années. Même avant de rencontrer Moss, elle en avait un autre dénommé John Little. Elle savait donc à l’avance que ces chevaux exigent plus que de l’exercice physique. Par exemple, il faut bien les panser et s’occuper de leurs fanons pour éviter des problèmes aux membres comme la gale ou une combinaison de mites et d’infections. Il faut donc absolument consacrer du temps à leurs jambes.
Parmi les défis auxquels Tine a dû faire face depuis qu’elle a des Shires, il y a aussi la recherche d’un vétérinaire et d’un maréchal-ferrant capables de s’occuper de chevaux aussi lourds et aussi grands. Par le passé, elle a ainsi dû parcourir de longues distances pour amener son équidé chez le maréchal. Mais comment déplace-t-on un animal d’une tonne ? « J’ai eu quelques aventures mémorables » raconte Tine. À mon arrivée chez elle, j’ai tout de suite remarqué son 4x4 et son van, le plus grand que j’aie vu de ma vie. Même si elle a acheté ce dernier spécifiquement pour sa résistance aux charges particulièrement lourdes, Tine a dû réaménager l’intérieur du van pour donner à Moss l’espace dont il avait besoin – le cheval était, en effet, plus long que prévu !
Matériel XL
En général, quand on a un Shire à la maison, on ne dépense pas beaucoup sur des foires et salons, faute de choix. Et, quand Tine trouve enfin du matériel à la taille de Moss, il n’y a pas matière à délibération : elle achète tout de suite, tellement les occasions sont rares. Mais elle fait aussi preuve de créativité en fabriquant elle-même une partie du matériel dont il a besoin. Parce que c’est compliqué à trouver, certes, mais aussi parce qu’elle aime arborer des créations originales.
Entrainement versatile
Tine a recours à des entrainements particuliers pour ses Shires. Pour créer un sentiment de confiance, elle aime les emmener à l’extérieur et leur faire découvrir de nouvelles choses. Voilà pourquoi elle ne se cantonne pas à une seule discipline. En revanche, elle va se promener, travaille leur agilité et les attelle de temps à autres pour un tour en calèche. De plus, elle se rend avec Moss à des concours en compagnie d’autres chevaux Shire. En général, ce sont des foires équestres où l’on retrouve plusieurs chevaux de cette race. Même si Tine sent que Moss est en émoi lorsqu’ils sont en concours, elle sait qu’elle peut lui faire confiance et vice-versa. « Il adore se montrer et vivre des expériences différentes de celles qu’il peut connaitre à la maison », explique-t-elle.
Parmi les exceptions à son expérience avec les Shire, Tine se souvient de son cheval précédent, John Little. D’après elle, John était un fauteur de troubles, même lors des concours. C’est pourquoi ils se sont mis à faire des entrainements d’agilité :cela permettait à John Little de se concentrer d’une telle manière qu’il était plus détendu et qu’il a appris, petit à petit, à faire confiance à Tine.
Nourrir un cheval de 980 kilos
En raison de la taille de ces chevaux, il faut veiller à ne pas leur donner trop de féculents, de sucre et de protéines. Pour s’assurer de bien répondre aux besoins d’un Shire, il faut leur offrir un bon régime de base. Par jour, un cheval comme Moss mange en moyenne 6,5 litres de granulés de betterave mouillée, qui contiennent des vitamines et des minéraux, plus environ 20 kg d’ensilage et il a accès à du fourrage 24h sur 24.
apprenez à connaitre vraiment le Shire, vous avez un ami pour la vie.
Ce n’est pas parce qu’un cheval est grand qu’il est plus effrayant, du moins d’après le fils de Tine, âgé de quatre ans.
Goldstone Moss est le plus grand cheval du Danemark. C’est une véritable attraction dans tous les concours et salons où il se rend en compagnie de sa propriétaire, Tine. La confiance entre eux est unique et m’a sauté aux yeux dès que je les ai vus pour la première fois. En effet, je suis allée les voir pour discuter de cette confiance qui s’est tissée avec cet animal gigantesque, mais aussi de la manière dont cette confiance peut se créer entre un cheval et son propriétaire en général, surtout quand l’un des deux n’a pas beaucoup d’expérience.
De l’Angleterre au
Danemark
C’est lors du plus gros événement du monde dédié aux chevaux Shire, le Shire Horse Show, organisé en Angleterre et rassemblant plus de 400 équidés, que Tine a rencontré Goldstone Moss, ou Moss pour les intimes. Elle en tomba immédiatement amoureuse. C’est avec la voix pleine d’émotion qu’elle m’a raconté à quel point elle avait été subjuguée par le géant bai-brun, qui la regardait depuis ses 2m01 au garrot. Même une fois rentrée au Danemark, plus moyen d’arrêter d’y penser : c’était vraiment le coup de foudre.
En 2014, Moss et Tine furent réunis, après un long voyage depuis l’Angleterre pour le cheval. Moss appartenait auparavant à un Britannique de 89 ans qui l’utilisait pour de l’attelage. Par conséquent, Moss avait l’habitude de voir le monde avec des œillères, littéralement, et il ne savait pas à quoi s’attendre en arrivant au Danemark. « La première fois que je l’ai monté, j’ai senti qu’il se gonflait », explique Tine. Il n’avait pas l’habitude d’avoir quelqu’un sur son dos, et de recevoir autant d’informations du monde qui l’entoure. Comme Moss n’avait été monté qu’à quelques reprises, le Danemark fut pour lui synonyme de nouvelles expériences.
D’aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, Tine Kristensen a toujours été amoureuse des grands chevaux. Tellement grands qu’ils peuvent faire beaucoup de dégâts en cas de problème. Mais grâce à la confiance et l’amitié qui se sont tissées entre de Goldstone Moss, cheval de race Shire, et Tine, tout est possible.
Par Louise Wichmann // Photos: Erik Kunddahl
Le géant fidèle :
Ne laissez pas sa taille vous intimider
apprenez à connaitre vraiment le Shire, vous avez un ami pour la vie.
Ne laissez pas sa taille vous intimider
Ce n’est pas parce qu’un cheval est grand qu’il est plus effrayant, du moins d’après le fils de Tine, âgé de quatre ans.
Tine a fabriqué elle-même une partie du matériel de son doux géant.
Si vous rêvez de posséder un Shire
Si vous voulez aussi avoir un Shire, certains ajustements sont à faire pour créer les meilleures conditions possibles pour cette race. Par exemple, il faut s’assurer que les chevaux bougent un maximum pendant la journée pour éviter d’avoir des problèmes aux membres. Lors de l’achat d’un Shire, Tine recommande de vérifier les jambes à la recherche d’une anormalité. Ce n’est peut-être rien de grave, mais il faut absolument apporter le bon traitement si le cheval a des mites dans les fanons, par exemple. En outre, cherchez à l’avance un maréchal capable de s’occuper d’un tel cheval. Tine a souvent désespéré à ce sujet, car les maréchaux refusaient ses chevaux par principe, sans même les avoir vus. Mais même s’ils sont grands, ils ne sont pas pour autant difficiles à manipuler.
La plupart des propriétaires de chevaux veulent passer de longues années aux côtés de leur animal. Mais il faut savoir que les Shires sont un peu comme les grands chiens de race : ils ne vivent malheureusement pas aussi longtemps que leurs congénères plus petits.
Un ami pour la vie
Si certains ajustements sont nécessaires, rien n’est impossible tant que le cheval et son cavalier se font confiance. Une fois que vous apprenez à connaitre vraiment le Shire, vous avez un ami pour la vie. Peu importe le cheval dont vous rêvez, vous devrez toujours faire face à des défis, mais l’histoire de Tine prouve que tout est possible tant qu’on prend le temps de créer de la confiance et qu’on prend toutes les précautions associées à chaque cheval.
Par ailleurs, Tine veille à ne pas avoir trop de pissenlits et de trèfles dans ses prairies d’été, car ce sont des sources en nutriments que les Shires doivent consommer en faibles quantités. Donc, même si ces chevaux coûtent un peu plus cher en nourriture que les chevaux de sport classiques, il n’y a généralement pas besoin d’acheter beaucoup de compléments alimentaires.
Poursuivez vos rêves
Quand Tine a découvert la race, elle a immédiatement compris que ces chevaux sont très spéciaux et qu’ils occuperaient beaucoup de place dans son cœur. Quand elle parle de sa relation avec les Shire, elle le fait avec passion et amour. Il faut d’ailleurs souligner qu’elle est devenue une grande connaisseuse de la race. Ces chevaux n’étant pas toujours faciles à gérer, il est important d’avoir du soutien. Heureusement, Tine est bien aidée par son mari, et son fils de quatre ans qui apprécie également la compagnie de Moss, ce qui la ravit.
Goldstone Moss
Goldstone Moss est un grand garçon qui mesure 201 centimètres au garrot et pèse 980 kilos. Ses surnoms sont Mighty Moss et Mossi. Il provient d’Angleterre, où il travaillait comme cheval d’attelage. Le hongre de 15 ans vit avec Tine depuis 8 ans. C’est un cheval agréable mais sensible qui fait attention à son environnement.
Les aspects à prendre en compte
Ce n’est pas un secret : avoir un Shire, c’est du travail. Cette race magnifique et douce ne convient pas à tout le monde. C’est du moins ce que pense Tine, qui possède des Shires depuis des années. Même avant de rencontrer Moss, elle en avait un autre dénommé John Little. Elle savait donc à l’avance que ces chevaux exigent plus que de l’exercice physique. Par exemple, il faut bien les panser et s’occuper de leurs fanons pour éviter des problèmes aux membres comme la gale ou une combinaison de mites et d’infections. Il faut donc absolument consacrer du temps à leurs jambes.
Parmi les défis auxquels Tine a dû faire face depuis qu’elle a des Shires, il y a aussi la recherche d’un vétérinaire et d’un maréchal-ferrant capables de s’occuper de chevaux aussi lourds et aussi grands. Par le passé, elle a ainsi dû parcourir de longues distances pour amener son équidé chez le maréchal. Mais comment déplace-t-on un animal d’une tonne ? « J’ai eu quelques aventures mémorables » raconte Tine. À mon arrivée chez elle, j’ai tout de suite remarqué son 4x4 et son van, le plus grand que j’aie vu de ma vie. Même si elle a acheté ce dernier spécifiquement pour sa résistance aux charges particulièrement lourdes, Tine a dû réaménager l’intérieur du van pour donner à Moss l’espace dont il avait besoin – le cheval était, en effet, plus long que prévu !
Matériel XL
En général, quand on a un Shire à la maison, on ne dépense pas beaucoup sur des foires et salons, faute de choix. Et, quand Tine trouve enfin du matériel à la taille de Moss, il n’y a pas matière à délibération : elle achète tout de suite, tellement les occasions sont rares. Mais elle fait aussi preuve de créativité en fabriquant elle-même une partie du matériel dont il a besoin. Parce que c’est compliqué à trouver, certes, mais aussi parce qu’elle aime arborer des créations originales.
Entrainement versatile
Tine a recours à des entrainements particuliers pour ses Shires. Pour créer un sentiment de confiance, elle aime les emmener à l’extérieur et leur faire découvrir de nouvelles choses. Voilà pourquoi elle ne se cantonne pas à une seule discipline. En revanche, elle va se promener, travaille leur agilité et les attelle de temps à autres pour un tour en calèche. De plus, elle se rend avec Moss à des concours en compagnie d’autres chevaux Shire. En général, ce sont des foires équestres où l’on retrouve plusieurs chevaux de cette race. Même si Tine sent que Moss est en émoi lorsqu’ils sont en concours, elle sait qu’elle peut lui faire confiance et vice-versa. « Il adore se montrer et vivre des expériences différentes de celles qu’il peut connaitre à la maison », explique-t-elle.
Parmi les exceptions à son expérience avec les Shire, Tine se souvient de son cheval précédent, John Little. D’après elle, John était un fauteur de troubles, même lors des concours. C’est pourquoi ils se sont mis à faire des entrainements d’agilité :cela permettait à John Little de se concentrer d’une telle manière qu’il était plus détendu et qu’il a appris, petit à petit, à faire confiance à Tine.
Nourrir un cheval de 980 kilos
En raison de la taille de ces chevaux, il faut veiller à ne pas leur donner trop de féculents, de sucre et de protéines. Pour s’assurer de bien répondre aux besoins d’un Shire, il faut leur offrir un bon régime de base. Par jour, un cheval comme Moss mange en moyenne 6,5 litres de granulés de betterave mouillée, qui contiennent des vitamines et des minéraux, plus environ 20 kg d’ensilage et il a accès à du fourrage 24h sur 24.
Goldstone Moss est le plus grand cheval du Danemark. C’est une véritable attraction dans tous les concours et salons où il se rend en compagnie de sa propriétaire, Tine. La confiance entre eux est unique et m’a sauté aux yeux dès que je les ai vus pour la première fois. En effet, je suis allée les voir pour discuter de cette confiance qui s’est tissée avec cet animal gigantesque, mais aussi de la manière dont cette confiance peut se créer entre un cheval et son propriétaire en général, surtout quand l’un des deux n’a pas beaucoup d’expérience.
De l’Angleterre au
Danemark
C’est lors du plus gros événement du monde dédié aux chevaux Shire, le Shire Horse Show, organisé en Angleterre et rassemblant plus de 400 équidés, que Tine a rencontré Goldstone Moss, ou Moss pour les intimes. Elle en tomba immédiatement amoureuse. C’est avec la voix pleine d’émotion qu’elle m’a raconté à quel point elle avait été subjuguée par le géant bai-brun, qui la regardait depuis ses 2m01 au garrot. Même une fois rentrée au Danemark, plus moyen d’arrêter d’y penser : c’était vraiment le coup de foudre.
En 2014, Moss et Tine furent réunis, après un long voyage depuis l’Angleterre pour le cheval. Moss appartenait auparavant à un Britannique de 89 ans qui l’utilisait pour de l’attelage. Par conséquent, Moss avait l’habitude de voir le monde avec des œillères, littéralement, et il ne savait pas à quoi s’attendre en arrivant au Danemark. « La première fois que je l’ai monté, j’ai senti qu’il se gonflait », explique Tine. Il n’avait pas l’habitude d’avoir quelqu’un sur son dos, et de recevoir autant d’informations du monde qui l’entoure. Comme Moss n’avait été monté qu’à quelques reprises, le Danemark fut pour lui synonyme de nouvelles expériences.
D’aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, Tine Kristensen a toujours été amoureuse des grands chevaux. Tellement grands qu’ils peuvent faire beaucoup de dégâts en cas de problème. Mais grâce à la confiance et l’amitié qui se sont tissées entre de Goldstone Moss, cheval de race Shire, et Tine, tout est possible.
Par Louise Wichmann // Photos: Erik Kunddahl
Le géant fidèle :
Tine Kristensen
Tine a commencé l’équitation vers 11 ans, quand elle a acheté un cheval Fjord. Par la suite, elle est tombée amoureuse des chevaux belges. Mais, lors d’un salon équestre, elle a vu une calèche tirée par des Shires, et ce fut le coup de foudre ! Cette connexion avec la race Shire a perduré et, d’après Tine, ce sont des chevaux très faciles à gérer malgré leur grande taille.
